L’ART CHEMIN FAISANT…25ème édition
PARCOURS D’ART CONTEMPORAIN
"Dans les pas suspendus"
25 JUIN> 17 SEPTEMBRE 2023
LES ARTISTES :
ANNA COULET / EMMA JACOLOT
ÉRIC MINH CUONG CASTAING / JEAN SOUBIROU
MANON DE BOER / MARIO GARCIA TORRES
MARTIN CREED / NICOLAS DAUBANES
STÉPHANE GUGLIELMET
COMMISSARIAT : JULIETTE BELLERET
Horaires d'ouverture du mardi au dimanche
De 13H30 à 18H30
Gratuit
La tradition du « café suspendu » donne à ceux qui le peuvent la possibilité de régler un café supplémentaire que l’établissement offrira au prochain client dépourvu. Peut-être certains gestes, certaines productions, certaines œuvres nous font-elles de la même façon le don d’un pas ouvert à l’inconnu : un pas suspendu.
Les pas suspendus seraient alors tous ces pas que l’on arrête, ceux que l’on prête, ceux que l’on relaie ; ils sont les empreintes des autres que l’on porte dans les nôtres, souvent à notre insu. C’est le chemin recomposé à partir d’une série de vues, la course suggérée par l’image d’une forêt ouverte devant nous. Ce sont les pas qui attendent, invités par des œuvres qui convient leurs spectateurs à entrer dans des paysages, dans des récits, où l’on s’engage comme sur une piste composée de traces à épouser, à accueillir, à prolonger…
Pour cette saison, l’itinéraire de « l’Art chemin faisant » propose un ensemble d’œuvres et d’installations qui aspirent à la déambulation, à l’évasion. Ce sont des œuvres qui s’adressent au corps des spectateurs et leur transmettent par l’élan d’un mouvement – d’un pas retenu, dansé, couru – quelque chose d’une information, un récit à porter ou à imaginer.
A l’Atelier d’Estienne, des combles de la Maison des Princes au manoir de Saint-Urchaud, les installations artistiques convoquent les passages détournés, les trajectoires oubliées. Les espaces d’exposition rassemblent plusieurs artistes de la région et d’ailleurs, dont les œuvres dialoguent de lieu en lieu et infiltrent entre les murs, les sentiers, les forêts qui les entourent, d’autres horizons – où nos pas s’égareront.
Juliette Belleret
Crédit photographique Stéphane Cuisset