PAR CHARLOTTE VITAIOLI
16 JAN > 08 MARS 2015
VERNISSAGE — 16 JAN 18H30
« Le travail de Charlotte Vitaioli questionne les procédés de fictions à travers l’interaction de volumes, d’installations, de dessins, de sons et de performances. Sous ces différents registres, il se déploie là, un monde d’allégories incarnées par des personnages conceptuels qui se croisent et créent des histoires singulières. Afin d’activer le caractère énigmatique de ces rencontres, elle travaille par juxtaposition d’éléments puisés dans la mythologie, l’histoire de la peinture, le cinéma, la littérature et la culture populaire.
Les personnages de Charlotte incarnent des sujets tels que la conscience, la mélancolie, tout en évoluant dans un univers burlesque emprunté au théâtre, aux foires, et aux contes de fées. Parfois, les figures d’une fable prennent vie, déambulent dans l’espace de l’exposition et se traduisent par la sculpture, le dessin ou le son. Elle recherche à mêler fiction et réalité ou images et êtres humains cohabiteraient dans un univers dramatico-burlesque. »
Joachim Monvoisin
Dans le cadre de son exposition, Charlotte invite :
- Johanna Rocard
That's not all, folks!
Dessin à la graphite
60 x 80 cm,
2014.
- Antoine Dorotte :
Move It Piano, 2009
Film 16mm, projecteur boucleur, eau-forte et aquatinte sur zinc, led rvb, plaque 15 x 20 cm,
avec la participation du Fresnoy, studio national des arts contemporains et de la DRAC Bretagne.
Courtesy galerieACDC.
Vidéo diffusée dans la Pink Room durant l'exposition Babylone Night
Conférence
«Autour d’un thé, dans ma cuisine-bibliothèque», une conférence sur le travail de Charlotte Vitaioli.
Mercredi 25 février - Maison des artistes - 19h
Par Pauline Desmoulières
Ciné-Concert
Dimanche 8 Mars 17H - Manoir de St-Urchaut
Par Simon Poligné : "Images du monde visionnaire"
Henri Michaux avait réussi a fixer dans sa mémoire de nombreuses images du Monde Visionnaire tel qu'apparues sous plusieurs substances hallucinogènes. En 1963, Eric Duvivier (plus tard responsable des effets spéciaux sur "l'enfer" de Henri-Georges Clouzot), spécialisé à l'époque dans le film psychiatrique à l'usage des médecins, convainc la firme Pharmaceutique Sandoz, à l'origine du L.S.D., de produire un film sur l'expérience de Michaux. En naitra "Images du Monde visionnaire", hallucination de 30 min, illustrant les effets de la mescaline puis du hachich, pour permettre aux médecins de comprendre leurs patients sous effets psychotropes.
Simon Poligné reprend en charge l'univers sonore du film de Michaux et Duvivier en recomposant une pièce électro-acoustique entre ambiance magnétique et télescopage d'images musicales, tout en surbrillance et en direct.